Vendredi 1er novembre avait lieu l'assemblée générale du club. Le président esr revenu et les mebres du comité directeur sont revenu sur une une saison galère après laquelle le Bar-sur-Aube Football-club espère rebondir. Une équipe de jeunes a gagné un trophée en juin dernier, sauvant une saison « galère ».
Le président du Bar-sur-Aube Football-club Christophe Voyard le sait bien, la saison dernière est à oublier. Vendredi matin, lors de l’assemblée générale, il est revenu sur les performances décevantes de l’année passée. « Les années se suivent et ne se ressemblent pas pour le BFC. La saison 2017-2018 avait été marquée par les montées des équipes U17 et de l’équipe fanion. En 2018-2019, ces deux équipes et celle des U15 sont descendues. On doit rebondir pour retrouver rapidement le niveau régional. C’est primordial pour garder nos joueurs et en attirer d’autres. »
Tout n’est pas noir : « Heureusement, les U17 ont sauvé la saison en remportant la coupe de l’Aube. C’est le premier trophée dans l’histoire du club. »
Un projet de terrain synthétique
Le terrain synthétique
Lors de l’assemblée générale, Régis Renard, adjoint aux sports, a rappelé l’inauguration des nouveaux vestiaires, et évoqué le projet de terrain synthétique (au moins 600 000 € selon l’adjoint), à la place du terrain n°2. Le club perdrait son terrain n°4, puisque des courts de tennis couverts devraient être construits à côté des courts en terre battue. Ce projet est l’une des priorités du club, davantage que la tribune.
Les filles en exemple
Parmi les satisfactions, il y a la section féminine. « Les filles continuent leur progression, avec une nouvelle équipe engagée en 16-18 ans », savoure Christophe Voyard. « Il y a eu les matches pour la Fête des mères, pour la Fête des pères, le séjour au ski… Elles sont vraiment soudées », ajoute José Do Nascimento, responsable des seniors et de l’école de foot.
La saison passée, le nombre de licenciés a également dépassé la barre des 300, une première au club qui a enregistré 303 licences, dont 55 dirigeants.
Enfin, si le club manque d’éducateurs, il est en train d’en former, avec notamment Lucas Tahkbari, qui passe son brevet de moniteur de football cette saison (notre édition du 24 août).
Où est l’esprit club des seniors ?
Parmi les points noirs figure le manque d’arbitres, ce qui vaut des pénalités financières au club. Le comportement de certains joueurs seniors a également été reproché, que ce soit dans les animations, l’encadrement des jeunes, et le respect des bénévoles. « La saison passée a été une saison galère, avec un manque d’esprit club… »
Certains parents n’ont également pas été épargnés par José Do Nascimento : « Pour la catégorie U6-U7 (5-6 ans), on s’aperçoit que certains parents laissent leurs enfants le mercredi pour aller faire les courses, et le samedi matin, on ne les voit pas car il faut se lever… Ça nous a agacés, donc on a été clairs en début de saison, les entraînements ont lieu les mercredis ET les samedis. »
L’accent sur les animations
José Do Nascimento a ensuite développé les projets pour cette nouvelle saison. « Le Noël de l’école de foot a été un des temps forts, on va l’organiser à nouveau le 18 décembre prochain. On va aussi mettre en place un entraînement où les joueurs seront déguisés, le 4 mars, pour le Carnaval. » Deux équipes de jeunes, garçons et filles, iront à un tournoi aux Pays-Bas les 30 et 31 mai 2020. C’est un projet mené par Lucas Tahkbari, dans le cadre de son diplôme. Le tournoi de futsal, les 15 et 16 février, servira à financer le voyage aux Pays-Bas. « On va essayer d’obtenir le label d’école de foot féminin en fin de saison », ajoute José Do Nascimento.
Les comptes dans le rouge
Du côté des finances, le bilan présenté par la trésorière Magali Petit, affiche un déficit de 1 500 € environ. Le bénéfice de 4 800 € de la saison d’avant permettra de boucher le trou. Parmi les dépenses (environ 55 000 €), on retrouve 5 500 € de frais d’arbitrage auprès de la ligue et du district, 2 200 € de frais de disciplines (les cartons notamment), et le minibus de 6 000 € (subvention exceptionnelle de 2 500 € de la ville). Les 15 000 € de licences et les 15 000 € de subvention de ville noircissent la ligne des recettes, entre autres.
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